Relations d'aide et accompagnement

Les processus cognitifs et exécutifs sont mis en jeu dans toutes les activités quotidiennes et dans les apprentissages. La compréhension de ces processus et de leurs spécificités dans la déficience intellectuelle est une des clés pour adapter le projet personnalisé de la personne, favoriser l'acquisition de son autonomie et adapter les activités en accord avec son fonctionnement.

Les compétences de jeu chez les personnes présentant une déficience intellectuelle sont atypiques ou déficitaires. Le jeu repose sur différentes capacités et favorise un accès à l'autonomie. Accompagner les personnes avec une DI à apprendre en jouant c'est favoriser un développement cognitif, social, et une expression émotionnelle, tout en y associant le grand plaisir du jeu !

Le partenariat parents/professionnels peut s'avérer difficile, d'autant plus dans des situations familiales où il y a de l'épuisement et/ou des comportements éducatifs inadaptés. Partager et développer des stratégies communes et adaptées au profil d'enfants avec un TDAH/TOP favorisent la cohérence du projet personnalisé et la revalorisation des compétences parentales, avec une diminution de l'intensité des troubles chez l'enfant.

L'adolescence se présente comme une période de vie particulière, avec certains adolescents fragilisés et d'autres exprimant un mal être plus profond. Les signes de la souffrance et manifestations comportementales peuvent parfois être déstabilisants et difficiles à comprendre pour des adultes. Être sensibilisé à la souffrance psychoaffective de cette période favorise la prévention et l'accompagnement de ces jeunes dans le quotidien. 

Les professionnels des ESSMS se trouvent confrontés de plus en plus fréquemment à des passages à l’acte avec violence de la part des usagers qu’ils accompagnent ; cette formation leur permettra d’adopter le bon comportement professionnel et connaître les techniques pour se protéger et protéger l’autre dans une démarche éthique.

Découvrir le handicap de façon simple et ludique lorsqu’on est néophyte est primordiale dès son entrée dans un établissement. Mieux appréhender toute forme de handicap permet d’améliorer la qualité de l’accueil. Cette formation donne des informations clés sur la diversité des situations de handicap visible et invisible et des besoins spécifiques.

Cette formation vise à définir le handicap mental, les troubles associés et les causes possibles pouvant déclencher les troubles du comportement. La situation de crise comportementale sera présentée afin d’éclairer les participants à sa résolution chez ce public mais également de prévoir des interventions pour prévenir leur apparition ou leur réapparition.

Chez les adultes présentant une déficience intellectuelle, un polyhandicap, un autisme sévère, les crises comportementales sont parmi les plus fréquentes. Ce public a souvent des difficultés de communication, des déficits sensoriels et d’introspection empêchant la communication verbale ce qui rend ces crises déroutantes et complexes pour les équipes. Repérer l’escalade dans la gravité des comportements perçue par les équipes est essentiel avant d’avoir recours à des mesures exceptionnelles.  Les participants seront invités à réfléchir à la mise en œuvre de dispositifs préventifs aux comportements problèmes au sein de l’institution.

Il est aujourd’hui acquis d’accompagner, de penser le résident dans sa globalité. Les 2 piliers du medico-social que sont l’éducatif et le soin doivent s’articuler. A cet endroit se joue de la conflictualité, du clivage qu’il convient de travailler de façon transdisciplinaire, avec le souci de la trajectoire existentielle du résident qui ne peut se cloisonner.

• Certains établissements pour adultes non médicalisés, dans leur évolution, se trouvent confrontés à des résidents vieillissants qui nécessitent une prise en charge éducative mais aussi un accompagnement de soin.
• Les professionnels doivent alors envisager la réorientation de certains résidents. Le vieillissement important, une demande de soins plus conséquente, un établissement qui n’est plus adapté, autant de raisons de réorientation. La fin d’accompagnement peut questionner les équipes, les mettre à mal et créer de la conflictualité, du clivage.

Identifier et reconnaitre la douleur de la personne permet d’accéder à la prise en compte de sa souffrance. Cette prise en compte ne se limite pas à la prescription d’un médicament antalgique, elle doit conduire à l’évaluation de la douleur qui est un préalable indispensable à toute démarche de soulagement. Celle-ci implique tous les intervenants autour de la personne. Cette formation permettra aux professionnels du soin et de l’accompagnement de développer leurs connaissances de la douleur et de s’approprier les outils d’évaluation spécifiques.

L’accompagnement à domicile demande aux professionnels une connaissance des dispositifs qui favorisent la vie à domicile mais aussi des principaux enjeux de cet accompagnement bien spécifique. Ceux-ci engagent les professionnels dans une relation où il s’agit d’accompagner et de soutenir un choix de vie qui doit tenir compte des contingences de la vie à domicile dans lesquelles se construit quotidiennement un rapport à l’autre (aussi bien pour l’usager que pour l’équipe). Comment assurer la promotion de l’autonomie tout en maintenant une protection qui ne soit pas vécue de manière intrusive ? Répondre à cette
question dans tous ses développements, sera l’objet de cette formation.

Accompagner des personnes en situation de handicap en SAVS/SAMSAH/FA est complexe. Le professionnel doit composer avec ses représentations, celles de la personne et s’inclure dans son environnement. L’équipe peut parfois se sentir seul et mal « outillé » pour garantir une qualité d’accompagnement digne et respectueuse. Comment être certain de ne pas dépasser ses limites d’intervention, ses missions ? Qu’en est-il du cadre juridique, de la relation d’accompagnement, et de l’éthique professionnelle ?

L’accueil est la porte d’entrée par où se structure le séjour du résident, la journée qui commence, l’activité où celui-ci est inscrit.

Accueillir l’autre c’est déjà le rassembler et mettre en place les éléments d’une rencontre. Cela nécessite une véritable réflexion sur « l’être là », la présence, la disponibilité.

Le programme vise à permettre aux professionnels outre l’acquisition de repérages théoriques concernant l’accueil, de réfléchir à sa posture  et d’en mesurer les effets.

Le quotidien est le lieu privilégié de la rencontre mais il met souvent à mal les professionnels dans un écart entre un idéal, des fonctionnements singuliers des uns et des autres et une usure de la répétition. Comment penser cette quotidienneté avec les personnes en situation de handicap, comment construire des outils personnels, collectifs et avec les usagers ? cette formation en cernera les contours.

Le repas est une opération complexe qui met en jeu de multiples paramètres : le biologique, le psychisme, le social, le culturel. Comment prendre en compte ces différents axes pour faire de cet espace- temps un moment de plaisir, de partage où tous les sens sont à l’œuvre, où la relation à l’autre est essentielle quelle que soit le niveau de dépendance ?

Le temps de nuit est un temps particulier pour les résidents et les professionnels concernés (par choix, par contrainte) Ils font partie intégrante de l’équipe éducative et ont besoin de partager la spécificité de leur travail, de construire en interaction avec les équipes de jour des outils spécifiques, de prendre en compte les particularités de ce temps au regard du vécu des personnes accompagnées et de leurs pathologies. Il s’agit aussi de penser ce que la nuit fait vivre à chacun.

Poser le partenariat réciproque famille – institution suppose des délimitations, des espaces, des temps représentés, une élaboration pour déjouer les effets de résonnance.

La famille est un groupe dont l’usager fait partie qui va rencontrer un autre groupe, celui de l’institution ; cette rencontre n’est pas toujours évidente car elle entraine de nombreux enjeux. Comprendre ce qu’il se joue au sein des différents groupes permet une rencontre, une collaboration plus apaisée.

La dimension corporelle est un axe de travail fondamental avec son corolaire de l’intime. De quel corps parle-t-on ? Comment favoriser la construction de l’image de soi à travers l’intime de ce corps, le regard porté, les mots qui l'accompagne ? Cette construction favorise aussi la présence de la personne au sein de son groupe social.

La sexualité est un élément essentiel de ce qui nous constitue dans notre humanité. La prise en compte de l’affectivité et de la sexualité des résidents est un élément majeur de leur accompagnement et de leur épanouissement

Elle oblige à une mise en travail institutionnelle transversale qui est souvent faite d’injonctions paradoxales et de contradictions où s’articulent du collectif et du privé, de la quotidienneté et des postures éthiques, et de multiples représentations à déconstruire. Il s’agit de sortir du déni, d’apprendre à évaluer, à entendre les demandes des résidents

Le CNCPH revendique un accès effectif à la sexualité pour les PSH (y compris en légiférant sur les aidants sexuels). Cette formation a pour but de réfléchir au « droit d’accès à un meilleur état de santé sexuelle, affective et intime » cf. rapport CNCPH. Il s’agit de promouvoir une sexualité ouverte et de l’aborder sous l’angle de l’épanouissement.

Observer ne va pas de soi. Pourtant, c’est un outil de notre pratique quotidienne. L’observation se construit sur un regard qui met en jeu des ressentis, des émotions, de la subjectivité

« L’objectivité, c’est la prise en compte de ma subjectivité » P. LAGACHE. L’observation demande un travail méthodologique qui implique une forme de déconstruction, de partage des subjectivités en équipe, la construction d’outils. Il s’agit de se déprendre de ne voir que ce qu’on pense déjà savoir pour accueillir le nouveau, l’inattendu.

La sanction n’est pas la punition. Elle en est même le contraire.

C’est un acte éthique car il s’agit toujours de la singularité d’une personne en situation dans un contexte donné. La sanction impute à l’autre une place qui ne peut se résumer à son acte et qui en même temps en le séparant de son acte, le situe dans un advenir possible.

Comment faire de la bientraitance autre chose qu’une norme, une morale ? En institution, nous sommes confrontés à de nombreuses injonctions paradoxales qui peuvent mettre en difficulté les professionnels et les personnes accompagnées. Il est primordial de penser l’accompagnement et le soin afin de lutter contre la maltraitance ordinaire.

Nous sommes confrontés de plus en plus au vieillissement des personnes en situation de handicap

Comment accompagner ce processus ? Comment faire la distinction entre ce qui est lié au handicap et ce qui ressort du vieillissement ? Quels sont les indicateurs pertinents ? Comment adapter le rythme nouveau et maintenir différentes stimulations ? Comment percevoir et prendre en compte les processus d’adaptation ?

Le soulagement de la douleur est un droit fondamental pour les bénéficiaires d’une prestation de santé ou médicosociale. Le mécanisme complexe de la douleur et la multiplicité des formes qu’elle revêt rendent son identification et sa prise en charge difficiles. Cette formation propose aux professionnels travaillant auprès des personnes vieillissantes de mieux appréhender la notion de douleur, d’identifier les outils les plus adaptés pour la mesurer et de situer leur action dans sa prise en charge.

Les établissements médico-sociaux reçoivent de plus en plus des personnes ayant ou ayant eu des troubles psychiques, psychiatriques ; il arrive d’une part que le vieillissement ou la façon  dont a été vécu ce moment génère des problèmes de comportement que les professionnels doivent prendre en considération afin de développer un accompagnement adapté. D’autre part les modifications corporelles attaquent le narcissisme et peuvent engendrer des troubles psychiques et réactiver des défenses archaïques.

La fin de vie et la mort sont des temps forts de la vie. Il est possible d’en parler et de s’y préparer. Les personnes en situation de handicap, de vulnérabilité peuvent manquer de possibilité pour comprendre, explorer, se projeter dans ces moments difficiles. Il revient aux accompagnants familiaux et professionnels de favoriser leur autodétermination face à cette ultime étape de l’existence. Cette formation propose aux professionnels de développer des repères communs et d’identifier les moyens facilitant la préparation de la fin de vie.

Existe-il une « bonne distance » professionnelle dans la relation d’accompagnement ? La distance professionnelle parait nécessaire pour préserver l’intégrité physique et morale de chacun, celui qui est accompagné comme celui qui accompagne. La bonne distance ne se situerait-elle pas dans la dignité ? Le terme de bonne distance est-il pertinent ? Ne faudrait-il pas parler plutôt de proximité relationnelle ?

Les professionnels des ESSMS sont fortement touchés par les maladies professionnelles liées aux maux de dos et aux troubles musculo-squelettiques (TMS). La manutention des personnes, les mouvements répétitifs et la position debout prolongée peuvent engendrer des risques affectant la qualité de vie au travail et du quotidien.

Cette formation conscientisera les stagiaires à l’importance de prendre soin de leur corps et favorisera l’acquisition de bonnes pratiques positionnelles permettant de se préserver et d’assurer la sécurité des personnes manipulées.