Pratiques institutionnelles

La loi du 2 janvier 2002 et les recommandations des bonnes pratiques professionnelles (HAS) ont mis l’accent sur la démarche d’individualisation de l’accompagnement. Le projet en est l’outil essentiel. C’est une prévision d’action, qui s’appuie sur un repérage précis des attentes, des besoins d’un usager et de son potentiel, en articulation avec les partenaires accompagnant la personne en situation de handicap. A la fois, le projet lie et libère le professionnel. Il structure les espaces de travail et les réponses. Le projet, lieu tiers constitue une façon singulière de représenter une réalité institutionnelle et personnelle. Il est le présupposé nécessaire à l’action. Il devient référence ….  mais reste toujours à interroger.

Être référent c’est être référé : à l’usager, à son projet, à l’équipe. C’est donc de fait un processus de « tiercéisation ». Comme tout outil, il demande à être mis en travail constamment, à être pensé collectivement. Il met en jeu des dimensions de lien, support premier du travail médico-social.

Cette place, à l’interface de l’équipe et de la hiérarchie, est une fonction qui articule une multiplicité d’actions dont celle « d’animer » et de faire que la parole circule. Elle implique souvent un certain deuil d’une pratique professionnelle mais aussi de se sentir légitime et légitimé institutionnellement. Une réflexion sur sa posture et sur ses outils sont des garants dans l’exercice de la fonction.

Dans la pratique professionnelle, nous sommes de plus en plus confrontés à l’écriture pour rédiger rapports, notes, synthèses, projets, transmissions. Cette pratique s’inscrit dans un cadre législatif et règlementaire. Ce cadre désigne à la fois les obligations des professionnels et les règles auxquelles ils doivent se soumettre. L’écrit professionnel est porteur d’enjeux importants en matière de culture professionnelle, d’éthique et de déontologie. L’acte d’écriture est un acte responsable, instauré dans une perspective accompagnante Il engage la responsabilité du professionnel vis-à-vis d’une personne.

Le groupe est un outil de la quotidienneté des professionnels.

Quels sont les principes de fonctionnement de tout groupe, les dynamiques à l’œuvre ?

Quel cadre poser en fonction des objectifs définis ? Comment construire un groupe au regard des problématiques, penser l’articulation des groupes entre eux ?

3 pôles organisent le travail d’équipe : un pôle groupal, source de dynamisme et de conflictualité ; un pôle institutionnel qui définit places et fonctions de chacun ; un pôle organisationnel qui structure la quotidienneté. Ces éléments en tension sont aussi sa richesse, à condition de pouvoir se dialectiser et intégrer des niveaux hétérogènes. L’équipe n’est jamais un objet neutre mais sa logique doit être toujours organisée autour de l’usager.

L’objectif général de cette formation est avant tout d’aller revisiter la communication en équipe en l’étudiant sous différents angles afin d’améliorer le travail d’équipe, d’harmoniser les pratiques pour le bénéfice de chacun et de mieux « travailler ensemble ».

 Cette réflexion s’intéresse à l’aspect relationnel et au bien-être des professionnels dans leurs postes respectifs. Se sentir bien, ou mieux, sur son lieu de travail ne peut être qu’un atout supplémentaire dans l’exercice de nos fonctions.  Améliorer le travail exprime le fait que, aussi bon que nous puissions être dans notre fonction, nous sommes toujours perfectibles et c’est uniquement de ce point de vue que cette formation doit être perçue dans un aspect positif.

Découvrez une formation complète dédiée aux représentants du Conseil de la Vie Sociale (CVS), conçue pour offrir les compétences essentielles à une participation active et efficace en lien avec le décret du 25 avril 2022.

Que vous dépendiez d’une obligation de mise en œuvre d’un CVS ou d’une autre forme de participation, la formation permet de répondre aux attentes de la HAS, mais avant tout de favoriser une meilleure participation et expression au sein de votre ESSMS.

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Que vous dépendiez d’une obligation de mise en œuvre d’un CVS ou d’une Autre forme de participation, la formation permet de répondre aux attentes Has, mais avant tout de favoriser une meilleure participation et expression au sein de votre ESSMS.

Il s’agit d’inventer pour chaque usager une mobilité qui lui est propre, un trajet entre différents lieux où seul il peut se reconnaître à la fois dans une opposition distinctive des équipes et dans une mise au travail d’une pensée collective.

Il s’agit donc moins de mettre en valeur un lieu qu’une série de lieux qui ont à un moment donné de l’histoire de l’usager représenté une façon de dire son histoire et de répondre à ses différents besoins et de construire sa propre trajectoire.

A l’heure de la transformation des structures médico-sociales, l’enjeu de la mise en œuvre d’un réseau collaboratif semble incontournable pour alimenter les professionnels et nourrir le sens de leur travail. Le réseau s’avère un levier pertinent pour mutualiser des outils, des compétences et créer une stratégie politique forte en proposition.

Cependant, mobiliser des structures, un groupe de professionnels, le fidéliser et valoriser les raisons du « faire ensemble » ne sont pas si évidentes. La logique de réseau nécessite de l’implication, de la méthodologie, parfois des outils, mais également de la rigueur.

Chacun appartient à une même institution où places et fonctions sont désignées à l’avance.
Cependant une hétérogénéité de niveaux s’entrecroise et interagit. Trois dimensions sont toujours en tension : l’équipe, la population accueillie et l’institution. Comment fabriquer du collectif en s’étayant sur ce trépied ?

Depuis la loi du 2 janvier 2022, l’individu est au centre de nos dispositifs d’accompagnement. Celui-ci vit le plus souvent dans des collectifs, des établissements qui sont source de contraintes d’obligations. Comment articuler ce paradoxe individu-institution ? Comment le prendre en compte et en faire un objet dans l’accompagnement ?

L'épuisement professionnel est un défi majeur pour les professionnels du secteur médico-social et sanitaire. Face à des situations émotionnellement exigeantes et des environnements de travail complexes, comment trouver la juste distance pour éviter le burn-out tout en maintenant une relation d’aide efficace ? Cette formation vous offre les clés pour comprendre et prévenir le syndrome d’épuisement professionnel, analyser les dynamiques relationnelles et institutionnelles, et développer des outils pratiques pour préserver votre bien-être au travail.

Face à certains troubles comportementaux il est nécessaire de comprendre les mécanismes à l’œuvre afin d’y apporter des réponses adéquates. La violence et l’agressivité sont 2 manifestations bien différentes où le rapport à l’Autre est bien spécifique. En comprendre la dynamique, distinguer nos ressentis des faits, sortir de l’agir ou du subir sont primordiaux.

Outre l’aspect administratif et réglementaire, cet outil peut permettre un accompagnement qui prenne en compte de façon active l’usager. Il s’agit de l’inscrire dans une démarche clinique et permettre une élaboration collective ; sortir d’une culture de la faute pour passer à celle de l’erreur.

La bientraitance, au cœur de notre engagement professionnel, nécessite une approche structurée et proactive. Devenir référent bientraitance, c'est jouer un rôle clé dans l'amélioration de la prise en charge des personnes vulnérables, en garantissant le respect de leurs droits et en soutenant les équipes au quotidien. Cette formation, destinée aux professionnels ayant déjà une base en bientraitance, vous offre les outils et les connaissances pour incarner et promouvoir cette démarche dans votre institution.

"Transformez votre management et élevez la qualité de votre service avec notre formation Management de la Bientraitance. Découvrez comment un leadership bienveillant, la connaissance du droit des personnes et des outils pratiques peuvent créer un environnement où la bientraitance est au cœur de chaque action et décision".

Les rapports de conflictualité sont indispensables à tout collectif pacifié et dynamique. Les modalités de fonctionnement de tout groupe intègre de la contrainte et oblige à construire, à dialectiser accords et désaccords. La conflictualité  participe à l’élaboration institutionnelle.